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M a d W o r l d

27 janvier 2007

Samedi

Contrairement à la plupart des étudiants, mes samedis à moi ne sont pas synonimes de repos, disons que mon weekend  commence à 12h quand je rentre chez moi. Mais comme le poid de fatigue  retombe soudainement sur mes épaules, dès le pas de porte passé, je me recouche en guise de "grasse matinée".
C'est ainsi que mon weekend se transforme en dimanche, d'ailleurs ce même mot "weekend" est inemployable, entre nous on se dit plutôt " alors bien ton dimanche ? " .
Le même dimanche permet aussi d'expliquer l'état gravissime de nos cernes qui jours après jours se creusent.
Je comprend dès lors l'utilité du dimanche sans travail et je regrette d'avoir pu souhaité que les magasins soient ouverts.
Allez bon dimanche a tous

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26 janvier 2007

Anew

Les petites choses de la vie qui font qu'on la trouve un peu spéciale parfois sont vraiment importantes, j'en viens à me créer des superstitions, quand tout va bien et que je porte ma bague, je me dis qu'elle me porte bonheur et puis les jours comme aujourd'hui où les minutes sonnent comme un enchainement d'ennuis et de petits malheurs me poussent à dire que cette bague me porte malheur, alors je l'enlève, espérant enlever les maux avec..ne sachant qu'en faire, je le remet et mes petits soucis recommencent, le destin sûrement, j'ai vraiment cette impression, l'impression que le hasard n'existe pas, ou du moins pas en ce moment.
Pourquoi le hasard aurait voulu que je m'endorme dans le bus et que je reste avec la conductrice seule pour qu'elle me ramène chez moi ? Pourquoi le hasard aurait souhaité que je LE croise à cet endroit précis alors que je n'y passe jamais ?
Pourquoi je m'obstine à chercher des solutions ailleurs, à croire qu'il y a quelque chose d'autre qui régit la terre ?
Je pense que c'est la peur du rien qui m'y pousse, c'est tellement rassurant de se dire que rien est fini, que tout continu, que la mort n'est rien. Les philosophes ont raison de dire que la mort n'est rien puisque étant vivant elle n'existe pas et que lorsqu'elle est on est plus, mais ils n'envisagent aucune solution contre l'angoisse du rien, à part peut être du fait que cela dépend de nous.
L'angoisse me dépasse, et je suis sensible à ce qui m'entoure. Le regard des gens me parle, il me fait peur parfois car je vois de la méchanceté. D'autres m'atristent et me rendent plus humaine, plus ouverte sur ce qui m'entoure. Des sentiments sûrement infondés mais qui étant forts me donnent le sentiment d'être vivante, cette force qui s'empare de moi sans que je m'y attende, qui m'emporte dans un ailleurs où rien ne saurait me retarder, où rien ne m'effrairait.
J'ai toujours détesté la méchanceté, celle qui pousse un enfant à en faire pleurer un autre. Je n'ai jamais compris le sens de la guerre et sa finalité, je n'ai jamais compris pourquoi tout le monde est si désireux d'avoir une armée, pourquoi les gens sont assoiffés d'argent et de pouvoir. Pourquoi les gens n'apprennent pas des autres leurs cultures comme quelquechose de merveilleux ? Pourquoi la moindre parole peut être la source d'un conflit, d'un rire moqueur ?
J'aime rire, vivre, et j'aime les gens qui me font oublier tout ce que d'autres pourraient me reprocher, qui en nous parlant, en nous faisant rire nous enmène aussi dans cet ailleurs indestructible.
Toutes ces petites choses que j'ai dit ici, vous montre l'aspect désastreux de ma tête, les choses ne sont pas rangés dans ma tête mais brouillones, une pensée entraine une autre pensée...
Brouillon surtout quand je divague comme ça, quand j'essaye de me comprendre .


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